Une bonne coordination entre les partenaires du QCAP est essentielle

Au sein du QCAP (quality control in fresh agro products, contrôle qualité des produits agrocoles frais), sept partenaires et cinq partenaires associés œuvrent pour un objectif commun : un système de surveillance des fruits et légumes dans les chambres de stockage. Un bon travail de collaboration est essentiel à cet égard. Le professeur associé Dr. Frans Harren de l'Université Radboud à Nijmegen a la tâche, comme chef de projet, de suivre l'avancement du projet et, en consultation avec les partenaires, d'atteindre les objectifs visés par le biais de ce projet. Comment s’assurer que chacun s’acquitte de ses tâches ? Et comment veiller à un bon timing ? Il nous donne un petit aperçu de son travail.

  

Pourquoi avez-vous lancé ce projet ?

« Mon groupe est spécialisé dans le développement de détecteurs de gaz capables de mesurer de très petites quantités de gaz dans des mélanges complexes. Nous mesurons ces gaz à l'aide de lasers. Lors d'une session européenne, je suis entré en contact, via le CSEM (Neuchâtel, Suisse), avec NKT Photonics (Copenhague, Danemark), une entreprise spécialisée dans les sources laser supercontinuum. Ces sources permettent la mesure d’un grand nombre de gaz différents simultanément. Comme nous avions déjà une grande expérience dans l’application de la photonique dans le secteur agro-alimentaire, nous avons tout de suite fait un parallèle avec la surveillance des fruits et légumes. Étant donné les volumes énormes en Europe, nous pouvons y obtenir un impact significatif, tant sur le plan économique que sur le plan de la durabilité. »

 

Est-ce que vous êtes satisfait de l’évolution connue par le projet ?

« Dans l’ensemble, tout se déroule parfaitement bien. NKT Photonics a pu assurer une livraison très rapide du nouveau laser, ce qui nous a permis de prendre un bon départ. Grâce à un bon contact entre les entreprises, les instituts de recherche et les partenaires qui doivent finalement assurer la production du système, les conditions préalables auxquelles le système doit satisfaire ont également été clarifiées à un stade précoce. Deux prototypes du système de surveillance sont à présent terminés. Ceux-ci se trouvent à Jork et Cranfield, où des mesures sont effectuées avec des pommes, des myrtilles et des pommes de terre. L'année dernière, avec le premier prototype, nous avons déjà obtenu de bons résultats de mesure avec des poires stockées sous atmosphère contrôlée (AC) à Louvain. »

 

Y a-t-il eu des contretemps inattendus ?

« Le développement d'un capteur pour le nouveau laser a pris plus de temps que nous le pensions. C’était dû ici au développement des différents composants : le système de traitement des gaz, le logiciel et l'électronique. Nous avons également eu besoin de plus de temps pour tester le système correctement. Ce retard a bien sûr affecté toutes les autres parties du projet. Une bonne coordination entre tous les partenaires est par conséquent essentielle. Heureusement, tout le monde fait de son mieux pour s’adapter et nous avons reçu une prolongation de six mois de la part du fournisseur de subventions Interreg. »

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